« Je crois que ceux qui prient font plus pour le monde que ceux qui combattent, et que, si le monde va de mal en pis, c’est qu‘il y a plus de batailles que de prières.
Si nous pouvions pénétrer dans le secret de Dieu et de l’histoire, je tiens, pour moi, que nous serions saisis d’admiration devant les prodigieux effets de la prière, même dans les choses humaines.
Pour que la société soit en repos, il faut qu’il y ait un certain équilibre, que Dieu seul connaît, entre les prières et les actions, entre la vie contemplative et la vie active. Je crois, tant ma conviction sur ce point est forte, que, s’il y avait une seule heure d’un seul jour où la terre n’envoyât aucune prière au ciel, ce jour et cette heure seraient le dernier jour et la dernière heure de l’univers. »
Donoso Cortès
(Lettre au marquis Albéric de Blanche, 1849.)