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Saint Nicolas de Myre (270 – 343)

Fêté le

6 décembre

Évêque

MESSE : Statuit

Oraison : « Dieu, qui avez illustré par d’innombrables miracles le bienheureux Pontife Nicolas, accordez-nous, par ses mérites et ses prières, d’être délivrés des flammes de l’enfer ».

Saint très populaire, car il fut et il est encore en beaucoup de lieux le patron des jeunes gens. Catherine, la martyre, pour les jeunes filles, Nicolas pour les jeunes gens. D’innombrables confréries consacrent ce patronage. C’est pourquoi dans de nombreuses églises, on trouve les statues de ces deux protecteurs de la jeunesse.

Nicolas est né en Lycie. Dès sa plus tendre jeunesse, il se montra doux et bon pour tous. Il avait un cœur compatissant, sensible à toutes les misères humaines, morales et physiques.

Dans un voyage en Terre-Sainte, il passa par la ville de Myre, métropole de la Lycie. Les évêques de la province ecclésiastique étaient réunis pour choisir leur métropolitain. Ils eurent révélation de prendre pour cette charge importante le premier chrétien qui entrerait le lendemain matin dans l’église. Ce premier fut Nicolas. Il devint ainsi, par le propre choix de Dieu, archevêque de Myre. Sa bonté extrême n’empêchait pas qu’il fût intrépide pour défendre la foi ou simplement la justice. Sous Dioclétien et Maximin, il eut à subir l’exil et la prison. Constantin le rétablit sur le siège de Myre. Mais lui-même ayant condamné injustement trois officiers, qui se recommandèrent à la protection de Nicolas dut les délivrer. Le saint lui apparut plein de menaces.

On dit aussi qu’il ramena à la vie trois enfants tués cruellement par un boucher. C’est ce miracle qui lui valut la protection de la jeunesse. Au Concile de Nicée, celui qui condamna l’Arianisme et sauva la foi de l’Église à la divinité de Jésus, Nicolas était présent. Il acclama le Sauveur du monde.

Il mourut à Myre, mais son corps fut transporté, au temps des Croisades, à Bari, en Italie. Il y repose dans une gloire qui n’a point vieilli.

Avec Nicolas redisons de tout notre cœur : Je crois en Jésus-Christ, Fils unique de Dieu, né du Père avant tous les siècles, Dieu de Dieu, lumière de lumière, Dieu vrai de Dieu vrai, engendré, non créé, consubstantiel au Père …

Ce Credo de notre foi, nous le répétons aujourd’hui avec sécurité, sans nous rappeler, pour en remercier Dieu, que chaque mot a coûté à ceux qui l’établirent des fatigues excessives, des luttes dangereuses, leur sueur et leur sang. Ils ont semé dans les larmes, ce que nous chantons avec joie.