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Saint Cyrille de Jérusalem (313 – 386)

Fêté le

18 mars

Saint Cyrille de Jérusalem 1

Évêque et Docteur de l’Église

Messe : In medio

Oraison : « Accordez-nous, Dieu tout-puissant, par l’intercession du bienheureux Cyrille, votre Pontife, d’avoir une telle connaissance de vous le vrai Dieu et de celui que vous avez envoyé, Jésus-Christ, que nous méritions d’être comptés éternellement parmi les brebis qui entendent sa voix. »

Cyrille de Jérusalem est un de ces grands lutteurs du IVe siècle, qui, avec saint Athanase, défendirent au péril de leur vie, par leur doctrine et par leurs exemples, la foi de l’Église. Il s’agissait de savoir si le Christ était vraiment le Fils de Dieu, Dieu lui-même. Si oui, toute la Rédemption du monde par le sang du Sauveur était vraie ; si non, le Christ n’étant qu’un homme, aussi parfait fût-il, le salut du monde disparaissait.

Cyrille se constitua le défenseur acharné du Fils de Dieu fait homme, contre les empereurs chrétiens mais attachés à l’Arianisme et pendant trente-cinq ans d’épiscopat à

Saint Cyrille de Jérusalem 2

Jérusalem, dans la paix et dans la persécution, chassé de son siège et vivant en exil, il batailla pour maintenir intacte la foi catholique. Dieu lui donna la joie de mourir à Jérusalem. Il avait bien gagné le repos éternel.

Grand exemple pour nous que cet homme intrépide que rien ne put fléchir, ni les faveurs des princes, ni leurs menaces. Au-dessus de tout, la vérité. Pas de compromis avec l’erreur, pas de ces vérités diminuées qui sont plus pernicieuses que l’erreur avérée. Ce qui est, est. La vérité de Dieu a seule droit en ce monde. Et qui la possède ne peut l’amoindrir sans la trahir. Du reste ce que l’on nous demande, en ces temps d’Arianisme perfide où nous vivons, c’est la vérité absolue de nos croyances. Elles portent en elles un principe de vie que n’auront jamais les concessions misérables que la conscience réprouve. Il faut donner Dieu aux âmes tel qu’il est et non pas tel que certains voudraient qu’il fût. Cette chétive créature qu’est l’homme, avec toutes ses impuissances intellectuelles et toutes ses faiblesses morales, n’a pas le droit de se dresser contre Dieu pour lui demander des comptes. Et qui la porterait par ses réticences à se croire quelque chose devant Celui qui est serait responsable de sa chute. Dieu seul est et nous, nous ne sommes rien que ce qu’il veut. Il nous crée comme il le veut et il nous sauve comme il le veut.