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Saint André Corsini

Fêté le

4 février

Carme, Confesseur, Évêque

Messe : Statuit

Oraison : « Dieu qui donnez sans cesse dans votre Église de nouveaux exemples de vertu, accordez à votre peuple de suivre si fidèlement les traces du bienheureux André, votre confesseur et pontife, qu’il partage un jour sa récompense. »

De la noble famille des Corsini, André ne fut pas saint au premier jour. Pieusement élevé par sa mère, il pencha peu à peu vers une vie plus facile. Tout l’y portait : la richesse de sa famille et les charmes de cette ville de Florence dont la douceur élève de grandes âmes vers Dieu, mais en abaisse d’autres vers la terre.

André ne reprit possession de lui-même que sur l’avertissement de sa mère.

Elle lui raconta qu’avant de le mettre au monde elle avait eu un songe extraordinaire. Il lui semblait que l’enfant qu’elle portait était un loup, et elle vit ce loup se changer en agneau dès qu’il fut entré au couvent des Carmes.

Plein de foi, malgré ses faiblesses de jeune homme, André crut à la parole de sa mère et demanda l’habit des Carmes à Florence. La grâce de Dieu fit le reste. Après des luttes graves et longues, André vainqueur de toutes les tentations de l’ennemi, devint le modèle de ses Frères. Si bien que le siège épiscopal de Fiésole étant devenu vacant, il fut élu évêque de cette ville. Saint religieux, saint évêque, il mourut en 1373.

Nul ne doit désespérer d’arriver à la sainteté. Malgré nos fautes, malgré nos faiblesses, Dieu est là pour nous tirer à lui et, si nous avons le courage de le suivre, pour transformer notre vie. Il faut le vouloir, bien entendu, il faut lutter vaillamment, il faut lutter toujours jusqu’à la suprême victoire. Mais la lutte elle-même est un acte d’amour de Dieu. Lutter, c’est aimer. Si on n’aimait pas le bon Dieu, on ne lutterait pas. Et même si parfois nous sommes vaincus, ne désespérons jamais. Mais vite, purifiés par la pénitence, reprenons le combat. La victoire est au bout.