Il sait parfois prendre des décisions rapides, notre président de la République :
- En décembre 2014, le « Grand Orient de France» publiait 25 propositions pour une république laïque au 21e siècle. Première proposition : « Instaurer une journée nationale de la laïcité le 9 décembre. »
- Dès le mois suivant, le 21 janvier 2015, dans le cadre prestigieux de la Sorbonne, François Hollande annonçait qu’une « Journée de la laïcité» serait désormais célébrée dans tous les établissements scolaires à la date précise du 9 décembre.
On ne sait pas si le chef de l’État s’était respectueusement incliné devant le Grand Maître du G.O.F. en murmurant : « Vos désirs sont des ordres ». Ni si le Grand Maître a répondu, à la Louis XIV : « J’ai failli attendre ! ». En tout cas, l’épisode est révélateur.
1. Démo ou maçon-cratie ?
La priorité officielle, la grande promesse du président Hollande, c’était la baisse du chômage.
En pratique, on n’a pas vu l’ombre du quart du début d’une réalisation positive.
C’est que les priorités réelles étaient ailleurs :
- D’abord, la dénaturation du mariage (loi Taubira). Priorité maçonnique.
- Ensuite, la « journée nationale de la laïcité» : nouvelle priorité maçonnique.
- Demain, la permission d’achever les humains comme du bétail (ce qui se traduit, en novlangue maçonnique : « le droit de mourir dans la dignité » – proposition 23 du G.O.F.)
Qui peut raisonnablement douter que nous vivions en maçon-cratie ?
2. Ouvrons la boite « laïcité » !
Officiellement, la « laïcité » n’est rien d’autre que la neutralité religieuse de l’État.
On nous explique que cette neutralité garantit la liberté de conscience de chaque citoyen (« libre de croire ou de ne pas croire ») et qu’elle est ainsi la base de la paix civile. Slogan bien connu.
Mais l’étiquette publicitaire correspond-elle au contenu de la boite ?
D’après l’emballage officiel, la laïcité serait un produit merveilleux, sans aucune pesanteur, aucune couleur, aucune saveur, aucune odeur, aucune chaleur, aucune froideur, aucun effet secondaire, bref, la neutralité absolue, un vide parfait, mais un vide qui assurerait l’ordre et la paix dans la société, sans rien imposer à personne.
D’emblée, on éprouve comme un doute. Ça sent l’arnaque. Le plus niais des benêts hésiterait à acheter. Mais le vendeur vous rattrape : C’est gratuit, messieurs-dames ! Gratuit, gratuit ! En fait, c’est surtout obligatoire, car il vous fourgue d’autorité le produit entre les bras en répétant encore : Gratuit ! Gratuit ! Résigné, vous l’emportez en murmurant : Gratuit ? Le contribuable paiera !
Mais oubliez votre feuille d’impôts. Oubliez le coût faramineux de l’école « gratuite » républicaine (la plus chère au monde). Oubliez la très laïcarde « Ligue de l’Enseignement » gavée d’argent public (c’est l’association la plus subventionnée de France). Oubliez les milliers de permanents d’associations « laïques » qui sont généreusement entretenus par l’État. Considérez seulement le contenu de la fameuse « laïcité ». On vous l’a vendue comme la pure neutralité. Théoriquement, la boite devrait être vide. Et voilà qu’on en sort – comme un lapin d’un chapeau – des « valeurs », une « morale » et toute une religion, oui, une religion : la religion d’État, qui, à défaut de miracles, réussit là un magnifique tour de prestidigitation.
Le ministre Peillon l’a dit sans fard, dans un accès de franchise : La laïcité est une religion. Le mot a fait grogner : certains l’ont trouvé trop connoté. Ou trop clair. Mais peu importe. Dites « idéologie » ou « système », la réalité demeure : la laïcité est une pensée officielle que la République impose tout en prétendant ne rien imposer. La laïcité est donc un mensonge, un mensonge d’État. L’aveu avait été fait publiquement par un autre ministre de l’Éducation, René Viviani, dès 1904 :
« La neutralité ? Elle est, elle fut toujours un mensonge. Certes, elle fut peut-être un mensonge nécessaire […]. On promit cette chimère de la neutralité pour rassurer quelques timidités dont la coalition eût fait obstacle à la loi. »
[René Viviani, dans L’Humanité, n° 170 (4 octobre 1904), p. 1].
C’est un secret de polichinelle : « Laïcité » est le nom de code employé par les francs-maçons pour refiler leur doctrine aux profanes. Cette doctrine est religieuse, puisqu’elle prétend mettre l’homme à la place de Dieu. On peut donc parler – au sens propre – de religion d’État. Mais une religion d’État à la fois officielle et clandestine, qui s’obstine à rester masquée alors même qu’elle est au pouvoir ! Faut-il qu’elle craigne la lumière…
3. Peut-on libérer la marionnette ?
Et maintenant, qu’est-ce qu’on fait ?
A la laïcité truquée – la laïcité maçonnique – certains ont voulu opposer une laïcité honnête, vraiment neutre, sans double fond. Ce fut notamment l’effort des « catholiques libéraux » et des « chrétiens démocrates ». Résultat : un échec complet. Au lieu d’assainir le système, ces naïfs se sont fait manipuler et contaminer à leur tour, au point d’introduire chez les catholiques eux-mêmes le double fond maçonnique !
Ils ont voulu guérir la laïcité. La libérer de l’emprise maçonnique. Mais peut-on libérer une marionnette ? Par sa nature même elle a besoin d’une main cachée qui manipule. Elle ne peut fonctionner autrement. Elle est faite pour ça.
La laïcité aussi est faite pour ça. Comment une pure « neutralité » pourrait-elle agir sans être manipulée ? Mais s’il y a manipulation, la neutralité n’est plus qu’apparente. Pas moyen d’en sortir.
L’État neutre peut avoir, en théorie, tous les avantages du monde, il a, en pratique, l’énorme inconvénient d’être absolument impossible à réaliser. Historiquement, il n’a jamais existé.
Toujours et partout la « neutralité » a été une imposture, et la « laïcité » une religion déguisée.
L’État qui refuse la lumière religieuse semble s’ouvrir, par le fait même, à une religion de l’ombre.
Les catholiques ne prêchent pas sans fournir des preuves de l’existence de Dieu. Les adorateurs de la Laïcité, eux, prêchent continuellement la « neutralité de l’État », ils collectent des impôts en son honneur, ils imposent universellement son culte, mais ils n’ont même pas prouvé la possibilité de son existence.
Maîtres du jeu pendant plus d’un siècle, les laïcards français ont plutôt prouvé l’inverse. Génération après génération, ils ont été incapables de se passer d’une religion d’État. A défaut de l’Église catholique en pleine lumière, ce fut la Loge maçonnique dans l’ombre (en attendant peut-être le clair de lune islamique).
Les Français qui se déclarent « sans religion » ont en réalité, sous le pseudonyme « laïcité », la religion par défaut paramétrée par le système : celle de l’homme qui se prend pour Dieu. Cette religion à la fois officielle et occulte est forcément fausse puisqu’elle s’impose par le mensonge. Elle montre toutefois qu’un minimum de religion est nécessaire même à ceux qui prétendent le contraire. A partir de là, il est assez facile de trouver la vraie religion. L’islam n’est pas une échelle, mais une barrière entre l’homme et Allah. Seul Jésus-Christ permet de monter vers Dieu. Seul Jésus-Christ accomplit les prophéties sur le Messie. Seul Jésus-Christ s’est ressuscité lui-même. Seul Jésus-Christ prouve sa mission par ses fruits. Seul Jésus-Christ peut se proclamer le Bon Pasteur qui donne sa vie pour les brebis. Seul Jésus-Christ sauve les hommes.